One chandelier and 4 sconces in the Louis XV style. Beginning of XX century.
The chandelier, commonly known as a "cage", originated with Louis XIV and was used throughout the 18th and 19th centuries, although the most emblematic examples are associated with the Louis XV style. Its name derives from the simplicity of its structure, which takes the form of a cage, empty inside, giving these lights a slick, contemporary aesthetic.
The absence of a central core makes them not only elegant, but practical too. The reduced weight allows for more imposing chandeliers than in previous eras, while also making them easier to light and transport. The chandelier is often considered a fixed decorative element, but like any piece of furniture, it can travel with its owner. Frederick II's beloved 'cage' chandelier was a favourite choice for furnishing his palaces in Berlin and Potsdam, to the point of spending considerable sums on this elegant decorative element. These chandeliers are adorned with 'pure water crystal' pendants made of natural crystal (rock crystal from the Alps free of impurities) for the most prestigious pieces and the wealthiest customers. For the others, fused glass with manganese or tungsten was used, the forerunners of lead crystal, today commonly known as '18th glass' or '18th crystal'. Over time, these glasses developed smoky, purple or yellow tints, adding a touch of authenticity and character to these exceptional pieces.
Suite d'un lustre et quatre appliques en bronze et cristal dans le goût Louis XV.
Début du XXème siècle.
Le lustre, communément désigné sous le nom de "cage", trouve son origine avec Louis XIV et traverse différentes époques, notamment les XVIIIe et XIXe siècles, bien que les exemples les plus emblématiques soient associés au style Louis XV. Son nom découle de la simplicité de sa structure, qui prend la forme d'une cage, vide à l'intérieur, conférant à ces luminaires une esthétique légère et contemporaine.
Cette absence d'âme centrale les rend non seulement élégants, mais également pratiques. Leur poids réduit permet la création de lustres plus imposants qu'à des périodes antérieures, tout en facilitant leur allumage et leur transport. Le lustre est souvent considéré comme un élément décoratif fixe, mais comme tout meuble, il peut voyager avec son propriétaire. Le lustre "à cage" très apprécié par Frédéric II a été le choix de prédilection pour décorer ses châteaux de Berlin et de Postdam, au point de dépenser des sommes considérables pour cet élégant luminaire. Ces lustres sont ornés de pendeloques en "cristal d'eau pur", qui se composent de cristal naturel (cristal de roche des Alpes exempt d'impuretés) pour les pièces les plus prestigieuses et les clients les plus fortunés. Pour les autres, on utilise du verre fondu avec du manganèse ou du tungstène, précurseurs du cristal plombé, communément appelé "verre XVIIIème" ou "cristal XVIIIème" de nos jours. Avec le temps, ces verres développent des teintes fumées, violettes ou jaunes, ajoutant une touche d'authenticité et de caractère à ces pièces remarquables.