A sanctuary lamp in the Gothic style with three lights, decorated with six angels in adoration surround a central flame. The whole is suspended from a wall bracket supported by a dragon.
The new religious impetus asserts itself in the XIX century with the construction of many churches and permits the rediscovery of the Gothic style and its architectural lexicon. This movement also manifests in painting and decorative arts, as we can see with this sconce in gilded bronze. This chandelier’s lower openwork band structure is decorated with lobes and trefoils, giving birth to three supports to receive candles. Each corner of the hexagonal band is flanked by spires on which rest six angels in prayer; accompanied by ruby glass, the tabernacle, attesting to the divine presence. Crowned by a second band, the whole is suspended from a wall bracket with a wyvern poised to escape. This work, of the highest quality and complex structure is likely from Maison Disclyn & Linn; established in Paris on Boulevard Madeleine, circa 1880, who produced liturgical objects for most Parisian churches.
Lampe de sanctuaire de style gothique à trois lumières, ornée de six anges en adoration autour de la veilleuse centrale. L’ensemble est suspendu à une applique murale d’où s’échappe un dragon.
Le nouvel élan religieux impulsé au XIXe siècle s'affirma par la construction de nombreuses églises et permit la redécouverte du style gothique et son lexique architectural. Ce courant se manifesta également dans la peinture et les arts décoratifs, comme nous pouvons l'observer avec cette suspension en bronze doré qui accompagnait par sa verrerie rubis, le tabernacle, attestant ainsi de la présence divine. Ce lustre se structure autour d'un premier bandeau ajouré, à décor polylobé et tréflé, donnant naissance à trois supports destinés à recevoir une bougie. À chaque angle de cette ceinture hexagonale sont flanqués des pinacles sur lequel repose un ange orant, veillant par sa prière à la permanence de cette lueur. Couronnée par un second bandeau, la suspension est retenue par une potence d’où s'échappe une vouivre. Ce travail d'une extrême qualité et d'une structure complexe est vraisemblablement une production de la Maison Disclyn & Linn, boulevard de la Madeleine à Paris, vers 1880, qui produisit des ensembles liturgiques pour la plupart des églises parisiennes.
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